Alice, une jeune étudiante, va porter plainte à la police après quatre ans de cauchemars, de peur et de solitude. Mais c'est elle qui est coupable, dit-on : elle s'habille mal, elle est insouciante, elle est faible et elle se tait. Oui, c'est elle qui est coupable de son propre viol. Et elle l'a bien mérité.Par un récit à reculons, Caroline Giraud montre les différentes façons dont une victime de viol va être accusée à tort, par la société, son agresseur mais aussi par ses proches.