Une fois encore, je n'ai dormi de la nuit. Je suis épuisé plus encore qu'hier lorsque la sonnerie du réveil déchire le silence obscur de la chambre de bonne.J'allume une petite lampe de chevet. Aussitôt, une lumière glauque s'emploie à attrister le décor encombré des lieux. Je suis fatigué, tellement fatigué.Les jours finissent de s'en aller, l'existence de Zebédé aussi. Dans ce court texte tout en retenue, Bruno Malivert se glisse dans la peau d'une vie finalement pas si ordinaire.